Hyôn Chin’gôn
La présente traduction de Patrick Maurus est une révision de celle publiée dans Passeport pour Séoul, Actes Sud, 2002. L’original date de 1921.
La présente traduction de Patrick Maurus est une révision de celle publiée dans Passeport pour Séoul, Actes Sud, 2002. L’original date de 1921.
Traduit du coréen par Kim Kyoung Shik et Patrick Maurus.
La mine avait repris ses activités comme autrefois après la guerre et j’étais encore inspecteur du matériel. J’avais demandé mon transfert, fatigué des voyages interminables, mais je ne reçus pas la permission.
[:fr]
Avant-propos
Diplômé de l’Université Kim Il-Song, Lee Shin-Hyŏn fait ses débuts en littérature dans les années 1960 avec la nouvelle À pleine vitesse (Chŏnsongnyŏkŭro). Il publie par la suite plusieurs romans dont Battements(Kodongsori) en 1969, Le cours de la vie (Saeng-ŭi Hŭrŭm) en 1991 et L’esprit de Kanggye (Kanggye Chŏngsin) en 2002.
L’action de ce dernier se situe en 1997, durant la « Dure Marche » (Konan-ŭi Haenggun), cette période d’inondations et de famine qui coûta la vie à plusieurs centaines de milliers de nord-coréens. Sur les conseils de Kim Jong-Il, les habitants du Chagang – l’une des provinces les plus durement touchées par la catastrophe – vont construire par leurs propres moyens une série de petites centrales électriques afin de remplacer celles détruites par les eaux. Ce volontarisme et cette capacité à s’en sortir dans l’adversité constituent l’« Esprit de Kanggye » qui donne son titre au roman.